Quand langue et musique s’accordent en douceur

Dans l’apprentissage de la musique, on doit percevoir des structures (notes), des tonalités, une harmonie pour finalement être apte à déstructurer une composition musicale (partition).

Dans l’apprentissage d’une langue, on retrouve ces mêmes structures (mots), ces mêmes tonalités (accentuations), cette même harmonie qui font que l’ensemble des mots créent des phrases de par leur syntaxe. Le mot lui-même est alors identifié comme un son connu et, outre la mémoire, c’est bien d’une capacité musicale à laquelle on aura recours dans l’élaboration de notre langage.

Les professeurs de musique sont d’accord (sans jeu de mots !) :
« Ce qui est commun dans l’apprentissage des langues et de la musique, c’est l’élargissement du spectre auditif : on affine la reconnaissance des sons. L’oreille est comme un élastique : plus on la travaille, plus l’élastique s’étend. La musique favorise la perception des sons, et par conséquent permet de mieux appréhender un son étranger ».

Le mythe de l’oreille musicale n’en est donc pas un : cette gymnastique mentale permet d’isoler les sons pour mieux les retenir. Ainsi sera-t-il plus aisé à un musicien d’appréhender une nouvelle langue par le fait de pouvoir mieux identifier les différents sons qui lui sont inhérents. Un contre-exemple sera plus évident : il est très difficile pour un non-initié (comprenez par là : sans oreille musicale) de faire la différence entre les sons AN et IN en français, par exemple, alors que pour un musicien, la simple résonance musicale de ces deux sons est flagrante.

Pour en savoir plus :
https://cursus.edu/articles/42071/quand-langue-et-musique-saccordent-en-douceur

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